En visite à La Nacelle Mesdames Christine Boutin et Fadela Amara ont été accueilli aux “cris de reconstruire avant de démolir” par un comité d’accueil constistué des habitants des 3 quartiers concernés par l’anru à Corbeil-Essonnes.
Ici une femme qui attend d’être relogée depuis quatre ans alors qu’elle et sa famille vivent à 7 dans un F3. Plus loin, une autre expulsée avec 3 enfants en bas âge alors que des possibilités d’éviter ce drame existaient.
Certaines familles sont délogées plusieurs fois, on les relogent dans des tours qui sont ensuite démolies et il faut donc qu’ils dém énagent de nouveau, ou est le respect pour l’être humain dans tout cela.
Sur les panneaux brandit par les manifestants on pouvait lire des mots très simples : “logements neufs, loyers trop élevés” ou, “halte aux démolitions sans reconstructions” .
Les conseillers d’opposition, Nicole Méresse, Jacques Picard et Bruno Piriou ont remis une lettre aux ministres relayant ainsi la colère des habitants.
Madame Boutin avant de commencer son discours a d’ailleurs dit aux personnes présentes que Monsieur Piriou et Monsieur Kinkela, qui avait pu lui aussi lui parler, lui avaient transmis leurs inquiétudes. Elle a aussi promis de recevoir Monsieur Kinkela (président de l’amicale des locataires du logement francilien aux Tarterêts).
Les ministres se sont ensuite enfermées dans les logements neufs de la rue Paul et Virginie, visite réservée à un cercle très restreint. Elles ont ensuite répondu à des questions à l’espace ville de La Nacelle, avec il est vrai une bonne pratique de la langue de bois.
On dépense des millions mais a t’on un vrai projet pour nos quartiers? A t’on réellement une vue globale de ces quartiers ?
Les projets sont-ils conçus selon les besoins des habitants, je ne le pense pas. Exemple :On choisit l’emplacement d’un centre commercial, non pas pour redonner un centre de vie au quartier mais en fonction de la circulation routière dans le secteur, on le place donc en bordure du quartier sur route importante.
Si la concertation était réelle on pourrait vraisemblablement améliorer tout cela.
Le tout petit film qui suit a été pris avec difficultés, j’ai été bousculé, mais surtout l’adjoint au maire de Corbeil-Essonnes, Jean-Michel Fritz, que ma présence semble avoir dérangé m’a pris par les deux épaules, soulevé du sol pour me reposer plus loin de façon je dois le dire fort peu sympathique.