par Il y a des jours où, en quelques minutes on passe de la tristesse à la joie . Hier soir, j’ai vécu ce type de soirée . Après une campagne européenne difficile, car elle arrivait trop près des municipales qui avaient brouillée la lisibilité du Front de Gauche, et car elle était bien trop courte, j’ai fait le choix de passer la soirée électorale en compagnie de nos camarades Grecs de Syriza.
Les résultats grecs commençaient à être connus quand je suis arrivée sur place , dans un café parisien , les sourires sur les visages me firent vraiment plaisirs. Puis d’un coup la douche froide française nous asséna un coup au moral .
Ce qui est agréable dans ce type de soirée c’est de pouvoir être entouré de camarades avec qui on échange, on analyse les résultats. Pendant cette soirée nous allons être déçu pour nos camarades que l’on aurait aimé voir élus pour porter notre combat au parlement européen , des députés de résistance en plus n’auraient pas fait de mal, au contraire. On est heureux pour ceux qui y seront et qui avec les camarades du reste de l’Europe voient le groupe s’étoffer.
Mais, nous sommes avec de grands vainqueurs, et quand les résultats des élections locales en Grèce tombent, c’est une explosion de joie qui se produit. En effet c’est une première, Syriza après ses percées aux élections nationales, aujourd’hui gagne aussi les élections locales, pas seulement les européennes, c’est un véritable espoir pour toute la gauche en Europe. Alors nous retrouvons nos sourires.
Je reviendrai plus tard sur une analyse plus précise de l’année électorale passée , mais cette soirée restera dans ma mémoire avec ses joies, ses peines, ses espoirs et ses désespoirs. Notre pays je ne le reconnais plus, ce visage de haine me trouble et me déchire , mais je suis une combattante et je relèverai avec mes camarades ce défi . Nous lutterons contre la peste brune et réveillerons les consciences , les jours meilleurs on y croit. On ne lâchera rien.
