par Jeudi soir, j’ai eu le plaisir de découvrir l’exposition «Résistance et citoyenneté». Cette exposition réalisée avec le concours du musée de la résistance nationale, est aujourd’hui encore tellement d’actualité, je vous conseille d’ailleurs d’aller la voir pour le constater
Les messages affichés sur les murs de la MJC n’ont, en 60 ans, malheureusement pas pris une ride. A la lecture de ces panneaux, nous mesurons le travail accompli par le conseil national de la résistance à l’époque, et les droits qu’ils nous ont légués. Ces droits sont aujourd’hui attaqués de toutes parts par la droite, et souvent je trouve, pas assez défendu par une partie de la «gauche».
Alors que dans 4 mois auront lieu des élections régionales très importantes, en effet la gauche dirigeant la plupart des régions, elle a plus de possibilités d’en perdre, la question posée est comment battre une droite dont le programme casse un à un les acquis sociaux obtenus par nos ainés. Cette question se réfléchit bien sûr en tirant les conséquences du passé et de ses échecs.
Car il ne suffit pas de trouver une méthode pour gagner des élections, mais un moyen pour la gauche de mettre en place un programme vraiment à gauche. Pour cela, je pense qu’il ne faut pas ressusciter le spectre d’une gauche capable de gagner, mais qui pour la population n’est ensuite plus distinguable de la droite ?
Gagner est certes indispensable à la conduite d’un projet de gouvernement, mais si pour gagner il faut renier le programme défendu et par ricochet augmenter encore le nombre de déçus et d’abstentionnistes, alors cela n’est plus une victoire. La gauche ou parlons de préférence de «l’autre gauche», celle qui veut vraiment changer la société, doit s’unir au premier tour de cette élection régionale, mais elle ne doit pas ensuite faire ce que j’appellerais des compromis de pouvoir.
Personnellement, je ne crois pas que l’on puisse battre la droite dans une alliance avec une partie de celle-ci (MODEM). Le programme mis en place ne pourrait pas rendre espoir aux habitants de notre région, et surtout, ce n’est pas ainsi que l’on pourrait donner une bonne image de la politique à une population, qui penserait de nouveau pour eux seuls les postes comptent, ils bradent leurs idées sur l’hôtel du siège à obtenir.
S’il est urgent de reconstruire la gauche, c’est bien de la gauche qu’il s’agit, pas d’alliance électorale ou l’idéologie et le programme n’ont plus qu’une place subalterne, bien après l’importance stratégique et la volonté de sauver des postes d’élus. L’important est d’offrir une gestion radicalement différente de la droite, un véritable programme de GAUCHE qui place l’humain comme priorité, pas un programme dont la principale préoccupation est comment faire pour que les riches soient encore plus riches.
Le changement ne viendra pas avec le PCF et quelques parts dissidents de gauche. Il faut une gauche unifiée sans oublier l’ouverture, c’est ainsi la réussite du président satkozy
Mais cela dépend de ce que l’on entend par changement et par réussite.
Je ne crois pas que l’ouverture type Sarkozy soit une réussite. Moi, je veux une gauche unie sur un programme de gauche. Gagner pour gagner, et ensuite ne pas pouvoir changer les orientations de la société n’est pas mon but.
Les gens ne croient plus en rien, et les électeurs de gauche ne se déplacent plus.
Le changement d’orientation et de programme oui, le changement des individus uniquement, non.