Les français ont eu l’air jusqu’ici de s’accommoder de ce « mille-feuilles » auquel il faut ajouter les intercommunalités et ce, malgré la gymnastique que cela demande de se souvenir de qui fait quoi.
Aujourd’hui, il nous est répété que cette situation est trop complexe, que les autres pays européens fonctionnent mieux dans des institutions moins superposées et autres propos censés nous entraîner de nous-mêmes à vouloir modifier notre système.
Notre système n’est en réalité pas plus compliqué que celui de nos voisins, mais n’oublions pas le dicton qui dit «quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage », ce système est basé sur la proximité entre le décideur et celui pour lequel il décide, en l’occurrence nous.
Cette réforme est surtout là pour fragiliser encore un service public qui dérange les chantres de la concurrence. Cette réforme va donc pour commencer, appauvrir nos départements, nos régions et nos communes, pour ensuite pousser à la privatisation d’un certain nombre de services que ces derniers rendaient. Loin de mieux fonctionner et d’être économique cela asphyxiera financièrement nos territoires et une partie de la population qui s’y trouve.
Si le mode d’élections prévues dans cette réforme était mis en place ce dernier permettrait à un parti minoritaire (30% de 60 % des électeurs) d’être majoritaire comme par un tour de passe passe.
Le Président, Nicolas Sarkozy veut imposer une réforme qui va mettre à mal la commune, base de notre démocratie, la commune, symbole de la proximité entre les décisions prises et les administrés qui les vivent.