par Le tribunal administratif de Versailles s’est prononcé pour une annulation des élections municipales de Corbeil-Essonnes. Lundi déjà, je vous parlais de cette possibilité et de l’avis du rapporteur public dans cette affaire. Celui ci a donc été suivi.
Voici un rappel des griefs retenus par le rapporteur public lundi dernier. Pour l’heure, je ne sais pas encore si c’est sur ces derniers que la décision est fondée, n’ayant eu que le résultat et pas le délibéré complet pour l’instant.
- M. BECHTER n’a pas pu apporter la preuve de son éligibilité pour cette élection.
- M. BECHTER et M. DASSAULT ont effectué un véritable chantage au sujet de l’entreprise ALTIS.
- La présence du nom de M. DASSAULT sur le bulletin de vote de M. BECHTER, dès lors que, le code électoral interdit de faire figurer d’autres noms que ceux des candidats, afin de pallier à l’absence de notoriété de M. BECHTER, relève de la manœuvre électorale et a entretenu volontairement un doute sur l’identité du candidat, renforcée par la présence massive du bandeau « Voter BECHTER, c’est voter DASSAULT» collé sur les affiches de Monsieur BECHTER.
Les protagonistes ont maintenant un mois pour faire appel au conseil d’État. Si aucun appel n’était déposé, les électeurs de la ville de Corbeil-Essonnes retourneraient alors aux urnes pour une 3ème élection municipale en 3 ans.
Donc un nouveau scrutin, si la liste invalidée se prend une veste y aura-t-il un remaniement ministériel ? Au fait la tête de liste à Corbeil c’est bien le fin politique qui déclarait à la télévision en 79 ou 80 que si par malheur Mitterand et la gauche passaient s’en serait fini du Salon du Bourget…