22 novembre 2024

Les riches polluent et veulent nous faire payer la facture

Le sommet de Copenhague permet de faire prendre conscience de l’urgence écologique. Aujourd’hui, tout le monde est d’accord : notre écosystème est en danger, du fait des émissions de gaz à effet de serre qui font grimper la température moyenne sur la surface de la Terre de plus de 2°C. La conséquence directe est qu’il faudrait que les pays dits «industrialisés» (Europe, Australie, Japon, etc.) réduisent de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre.

C’est donc tout notre mode de production actuel qu’il faudrait revoir, faire passer notre survie avant la recherche du profit : arrêter les délocalisations qui augmentent les transports, mettre un frein à la flexibilité qui privilégie le transport routier, cesser la surexploitation de nos sols…

Ce mode de production n’est pas nécessaire à notre survie, puisqu’il suffirait de mieux répartir ce qui est produit pour que chaque personne sur Terre puisse manger, boire, se vêtir et se loger dignement. Il n’est nécessaire que pour certains, les plus riches, pour continuer à devenir toujours plus riches.

La question sociale et la question environnementale sont donc tout à fait liées. Répondre à ces 2 questions demande que l’intérêt général passe désormais avant les intérêts particuliers. Il s’agit de notre survie à tous ! Le sommet de Copenhague est le moment où cette voix doit se faire entendre, surtout quand on voit les pays industrialisés marcher à reculons vers des solutions susceptibles d’inverser le cours des choses. Il faut cesser de privilégier le mode de vie des plus riches et ne plus faire confiance aux marchés pour régler la crise écologique.

Des solutions existent !

Tout ce qui a été mis en place en France ne va pas dans le bon sens. Pire, ça aggrave la crise écologique !

  • La taxe carbone : les entreprises les plus émettrices de gaz à effet de serre seront exonérées. Pendant ce temps, les locataires des logements sociaux de banlieue par exemple, devront payer pour un mode de vie qu’ils n’ont pas choisi : ni la qualité de son bâtiment, ni son mode de chauffage, ni son moyen de transport. Le petit propriétaire n’a souvent pas non plus les moyens de réaliser des travaux ambitieux. Il faut donc une autre fiscalité écologique.
  • Le bouclier fiscal : il permet aux riches de payer moins d’impôts. Donc ça diminue les recettes de l’Etat, qui pourraient permettre de lutter contre le réchauffement climatique par exemple. Mais il permet aussi aux riches d’accroître leurs richesses, donc de consommer encore et toujours plus de biens non nécessaires et souvent très polluants (cf. cadre suivant). Il faut donc supprimer le bouclier fiscal, instaurer un bouclier social et un revenu maximum.
  • L’instauration de la concurrence libre et non faussée dans le Traité de Lisbonne : le dumping social permis par l’absence de taxes est ce qui déclenche toutes les délocalisations. Et celles-ci ont pour conséquence d’augmenter le temps de transports des marchandises. Il faut donc sortir du Traité de Lisbonne et relocaliser l’économie.

Marre de leurs gaspillages : les riches coûtent cher !

Le mode de vie des riches s’étale dans les magazines, que ce soit dans les journaux ou à la télé. Yachts, grosses voitures, voyages fréquents en avion, énormes maisons climatisées, piscines, jacuzzi… Tout est fait pour donner envie de copier ce modèle, histoire de nous faire accepter l’inacceptable. Outre la criante injustice de voir ses gens, qui n’ont souvent pour seul mérite d’avoir hérité, évoluer dans le luxe pendant que certains meurent de froid ou de faim, force est de constater que ce mode de vie est très polluant. Si on veut s’attaquer aux modes de vie polluants, c’est à ce mode de vie là en priorité qu’il faut s’attaquer. C’est pourtant le contraire qui est fait lorsqu’on exonère d’impôts les plus riches. La taxe carbone sera indolore pour eux, alors qu’elle sera coûteuse pour des petits revenus.

C’est pourquoi le Parti de Gauche réclame l’instauration d’un revenu maximum qui empêche l’enrichissement sans limite de quelques-uns aux dépens du plus grand nombre.

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