Hier soir, j’étais aux vœux de Jean-Pierre Bechter, les premiers vœux du nouveau maire de Corbeil-Essonnes. Après la très longue série de serrage de mains à l’entrée, où les élus de la majorité s’étaient mis en ligne, j’ai pu y croiser quelques habitants très sympathiques.
Vînt alors l’heure du traditionnel discours qui débuta de façon larmoyante sur les déboires de Monsieur Dassault. Monsieur Bechter enchaîna ensuite sur la présentation un peu longue de ses élus. La suite fut plus animée. En effet, à l’instant où le maire commença à nous parler projet et vie de la commune, des sifflets et des revendications s’élevèrent de la salle. Les salariés d’hélio Corbeil en colère, car les promesses faites par Messieurs Bechter et Dassault il y a quelques mois n’ont pas été tenues.
Les réactions des élus en question furent surprenantes, d’autres officiels me diront plus tard que c’était indigne de leurs fonctions. Les mots de Messieurs Bechter et Dassault furent les suivants « vous me faites chier, foutez le camp », accompagnés de la menace de retirer la fabrication de Madame Figaro à l’entreprise, pour continuer. Il nous semblait être revenu au moyen-âge avec le seigneur qui sermonne ses cerfs. L’information qui circule sur ce dossier fait état d’un projet immobilier en lieu et place de l’entreprise.
La police fit alors son apparition, les photos de l’évacuation parlent d’elles-mêmes. Pour ma part, j’ai eu alors l’impression de de me trouver au milieu d’un western ou d’un film policier américain bien musclé.
Deuxième surprise de cette soirée, la police avait bloqué le Palais des sports, personne ne pouvait entrer ou sortir. Dans le même temps à l’extérieur, une seconde manifestation se déroulait. Les travailleurs grévistes sans papier de l’entreprise Mercoffeur réclamaient un soutien du Sénateur pour l’obtention de ce qui leur est dû, un CERFA . Le lien avec cette affaire : monsieur Dassault, Sénateur de la République fait travailler cette entreprise, et donc ces salariés « sans droit » en leur faisant distribuer Madame Figaro.
Ce fut une soirée bien mouvementée, mais bien triste pour l’image de la République et de notre ville.
Un seul commentaire:
Je prefére rester zhen,je garde cômme une impression ,que nous n’étions pas tout à fait du coté de la même barriére.
un grand poéte espagnol(Rafael Alberti)à écrit:
“Il y a un moment,les mots ne veulent plus rien dire.
Il faut des actes…