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Quelle foule, quelle ambiance, rien ne nous a arrêté. La météo nous annonçait de la pluie, les médias doutaient de notre capacité à y arriver, mais nous avons réussi le pari tous ensemble. Venus de partout en France les citoyens-nes ont déferlé sur Paris, comme une grande vague rouge qui s’étendait de la place de la Nation à celle de la Bastille.
Personnellement, j’avais choisi d’arriver sur place dès la fin de la matinée, j’ai ainsi pu retrouver quelques camarades essonniens et découvrir l’énorme installation. Le travail de tous les camarades à travers la France pour préparer des panneaux, des banderoles, des slogans…. , pour imaginer ce rendez-vous . Et dès le matin malgré les petites averses quelque chose semble se passer. En effet, les personnes rencontrées dans les rues sur le chemin nous encouragent , regrettent pour certaines de ne pouvoir se joindre à nous, l’ambiance est déja là.
Après un petit encas pris dans un café de la place de la Nation nous commençons à scruter le secteur ou l’Essonne est censé se regrouper pour voir arriver les participants de la marche.
Si nous sommes là dans la bonne humeur , nous n’oublions pas pour autant le but de notre marche, la sixième République. Cette sixième République que nous appelons de nos voeux est un des piliers du programme du front de Gauche » l’humain d’abord » , c’est une nécessité pour quiconque souhaite réellement le changement.
Chacun des participants avait été invité à être créatif et inventif pour que ce rassemblement soit à la fois politique et festif.
Je suis vraiment aujourd’hui ravie d’avoir participé à cet évènement fantastique et d’avoir pu le vivre. Dans cette foule j’ai pu échanger avec des gens venus de partout, ce qui est toujours très agréable et enrichissant .
A 14 h ce fut l’heure du départ pour le début du Cortège, on pouvait y voir les Fralib accompagnés d’un grand éléphant de papier symbolisant leur entreprise et leur lutte. Je pris quelques photos de la pancarte de tête et des copains qui assuraient le service d’ordre du carré de tête et je remontais pour rejoindre mes camarades du département.
Les bus de l’Essonne étaient arriver et avient déposé leur occupant cour de Vincenne , ces dernier arrivaientr donc enfin place de la Nation , ou des discussions commençerent en attendant que notre groupe puissent démarer à son tour.
Nous pûmes enfin marcher et là ce fut super, des chants modifiés ou non , des slogans qui tous parlaient de notre république et de ce que nous souhaitons qu’elle devienne .
Ce fut vraiment très fort, parfois sur le chemin des gens nous soutenait de leur balcon ou de leur fenêtre, agitant des drapeaux rouge, nous saluant, vraiment beaucoup de chaleur dans ce défilé républicain.
A 17h 20 j’atteignais, toujours en compagnie de mes camarades du Front de Gauche de la première circonscription de l’Essonne, la place de la Bastille. Là à quelques uns nous décidâmes de contourner vers la droite. Nous n’arrivions qu’à entendre 2-3 mots du discours de Jean-Luc Mélenchon , mais comme nous n’étions visiblement pas les seuls, le discours fut rediffuser sur les écrans géants un peu plus tard.
Après avoir regardé et écouté le discours une nouvelle fois, revigorant et motivant, de Jean-Luc Mélenchon, nous avons visité les stands du Front de Gauche installés sur la place de la Bastille.
Quelques discussions avec des camarades sur place et direction un petit café pour se réchauffer un peu autour d’un chocolat chaud, après ce fut le moment de rentrer avec toutes les images de la journée dans la tête .
Vraiment une magnifique journée, qui redonne encore des forces pour la suite de cette campagne fantastique ou l’on se bat pour défendre l’idée de mettre l’humain au coeur de la société .
Les images et les souvenir de cette journée hors du commun vont rester dans ma mémoire, avec un sentiment de fierté , celui d’avoir participer à ce grand évènement populaire, d’avoir défendu le fait que l’humain doit passer avant la finance et que nos institutions doivent changer si l’on veut voir changer la société. Vraiment une grande fierté de pouvoir simplement dire j’y étais.
