Ce samedi 12 mars en me levant le matin j’étais déjà en pleine forme , et oui, j’allais aller « réveiller les betteraves » à Amiens . En regardant par la fenêtre gros soulagement, le soleil est bien là .
Après un petit détour pour rejoindre Philippe Juraver, nous nous dirigeons vers la Gare du Nord pour retrouver nos camarades David, Pascal, Georges et Jonathan et hop tout le monde embarque.
11h50 le train démarre et notre joyeuse équipe est déjà prête à aller défendre nos camarades syndicalistes, car en fait cette journée initiée par le journal Fakir sous le nom du « réveil des betteraves » est une journée de soutien aux Goodyear, frappé par des condamnation inacceptables. A cette lutte s’est ajouté la bataille pour le retrait de la loi El Khomery qui casse le code du travail. Un petit arrêt en gare de Creil ou nous récupérons notre camarade Marie Laure Darrigade et le voyage se poursuit sous un soleil magique.
Notre petit groupe arrive enfin à Amiens où nous sommes accueillis par Olivier qui est venu en voiture de l’Essonne, et Yan un camarade d’Amiens. le temps de rejoindre le lieu de rendez- vous, en nous promenant tranquillement dans cette belle ville, et nous voila déjà à lutter, slogan dans la voix contre la CFDT qui veut négocier l’inégociable loi El Khomery.
Notre petit périple en Picardie se poursuit sur le Parvis de la superbe Cathédrale, une des plus belles constructions de ce type en Europe, si vous passez là bas n’hésitez pas allez l’admirer. Là, la compagnie Jolie Môme nous régale de ces chansons engagées et de son dynamisme .
Comblés-es par le petit spectacle nous partons en long cortège pour manifester à travers les rues. Les camarades se sont transformés en Bagnards et l’un d’entre eux a revêtu le costume de François Hollande vénérant une photo de Pierre Gattaz. Y’a pas à dire cette façon de militer est géniale, vivante et pleine de vie .
Nos slogans
« Syndicalistes, pas terroristes »
« Défendre son emploi, c’est un droit, défendre les dividendes c’est Hollande »
« Valls, retire ta loi et casse toi »
Sont vite repris autour de nous. La joie de nos bagnards et leur vivacité entrainant une bonne partie du cortège. dans une rue nous faisons une petite pause pour chanter » Merci Patron » devant le siège du MEDEF qui, message subliminal oblige, est installé face à la permanence locale des « Républicains ». Notre camarade Karine Monségu d’Air France a profité de cette petite pause pour nous rejoindre dans le cortège.
Notre joyeuse mais déterminée manifestation retourne alors devant le ….. pour des prises de paroles diverses : syndicalistes, luttes sociales, écologiques , citoyennes , tous unis pour défendre nos droits fortement attaquer par le gouvernement.
Le temps d’un petit verre entre camarades et vite il nous faut retourner à la gare, saluant la tour …. nous reprenons le train direction Paris.
La Lutte c’est aussi cela, de la camaraderie, des chants, de la bonne humeur et pour autant « ON NE LACHE RIEN »