par Est-il possible, dans un monde comme le nôtre, d’être sincère ? Devons-nous toujours nous cacher derrière une image ? Parfois, le doute m’envahit.
Quelqu’un m’a dit un jour : ” C’est Pascale au Pays des bisounours”. Mais faut-il renoncer, ne plus croire en l’humain et condamner tout avenir meilleur ?
J’aime réfléchir, analyser, me poser des questions. Est-ce un défaut de vouloir comprendre ? Est-ce que je dois toujours m’effacer et laisser aux autres le devant de la scène.
Que de questions aujourd’hui dans ma tête, que de déceptions sur les humains, ce monde fait de caricatures, de stéréotypes, d’humiliations, de blessures et de déceptions. Ce monde où l’on nous glorifie les différences pour mieux nous séparer.
Ne devrions-nous pas chercher ce qui nous unit, ce qui fait de nous des êtres humains, et surtout ce qui nous rassemble. Mais, nous préférons ce qui nous éloigne les uns des autres, est-ce plus simple ? Non pourtant.
Je pense cependant que certains, dans ces luttes et ces concurrences entre les êtres humains, détruisent tout rêve d’amélioration sur cette planète. Certains abandonnent leur idéologie, leur vision du monde, pour se plier à la mode.
Je regarde ce monde et il me semble triste, froid, inhumain, et, sans avenir. Quand Serge Dassault nous livre sa vision, rien de surprenant, l’employé précaire, le kleenex jetable, c’est son créneau.
Il déclenche alors une levée de boucliers de ceux qui ne voient pas le monde de cette façon. Là aussi, tout est normal. Mais, que penser si ces derniers ,au quotidien, appliquent ce qu’ils dénoncent dans leurs écrits ?
Comment croire dans les gens, s’ils n’accordent pas leurs paroles et leurs actes. Alors, peut-être que je rêve d’un monde trop idéal pour certains, mais une chose est sûr, je ne renie ni mes paroles, ni mes idées, mes actes sont conformes à ce que je défend, et il est parfois douloureux de constater que ce n’est pas le cas pour tout le monde.
Je veux continuer de rêver même s’ il est si difficile de croire en l’humain et en sa sincérité dans un monde comme le nôtre.
