La cérémonie d’hommage de ce matin, à l’ancien maire de Corbeil-Essonnes Roger Combrisson, fut très émouvante .
Plusieurs personnalités ont ainsi pris la parole pour rappeler ce que représentait pour eux ce grand homme.
L’un de ces discours fut très symbolique, le Maire de Sindelfingen, commune allemande jumelée à Corbeil-Essonnes, a évoqué le lien créé entre ces deux communes à l’initiative de Roger Combrisson, ancien résistant. Créer un lien entre deux peuples qui s’étaient déchiré de cette façon est une preuve de la capacité des hommes à utiliser l’histoire pour faire avancer le présent.
Autres discours marquants : ceux de deux anciens adjoints.
Bernard Lacour qui personnellement m’a beaucoup émue, car c’est mon passé d’enfant de Corbeil-Essonnes qui reprenait vie à ce moment. Oui, grâce à messieurs Lacour et Combrisson, j’ai pu, moi, fille d’ouvrier de famille nombreuse; aller skier ou faire du sport. Oui, c’est la politique mise en place à l’époque qui a permis à des enfants comme moi, d’avoir accès à une culture plus large et à de nombreuses autres activités.
Aline Marti a elle aussi évoqué ce passé et de l’apport de ce Maire à cette ville, elle évoqua plus particulièrement l’apport dans le domaine social, les améliorations pour l’enfance, la petite enfance, les combats du maire pour obtenir un hôpital ou éviter la fermeture d’usine.
Le discours de Claude le fils de Roger Combrisson fut remarquable, racontant son père avec émotion , l’histoire d’un homme qui s’est lié à jamais à celui d’une ville.
Le seul couac de cette cérémonie est dû à Serge Dassault. Monsieur le sénateur maire qui vient une nouvelle fois dans son programme pour les élections municipales, de dire, je le cite : “ville délaissée sous les communistes de 1960 à 1995″ a ce matin réussit à dire tout le contraire, allant jusqu’à se placer en continuateur de Roger Combrisson. Ce discours, le seul a ne pas être applaudi, fut à ce moment-là huer par le public.
Nous avons aujourd’hui assisté à une cérémonie qui a rappelé, ce que cet homme a apporté à cette ville, ce qui à été construit pendant ses mandats, la proximité créée avec ses habitants, mais aussi ce qu’il aimait : musique, sport, montagne, oui ,les discours ont ce matin, évoqué toutes les facettes de celui qui restera notre Maire.
Les élections municipales de Corbeil qui suscite l’appétit insatiable des adeptes de l’hégémonie, c’est à dire du P.S, m’ont amené à rechercher quelques traces de Roger Combrisson.
J’ai habité quelques mois à Brunoy, en 1968/69, et si le scrutin de la peur n’avait chassé Roger Combrisson du Palais Bourbon j’aurais eu, pour une courte période, la chance d’avoir été représenté, à l’A.N, par un homme de la gauche authentique; chose qui ne m’est jamais arrivé depuis 43 ans que je suis électeur.
Ton blog, émouvant, m’interpelle avec “le seul a ne pas être applaudi, fut à ce moment-là hué par le public”. J’ose espérer que la personne huée était Serge Dassault et non, comme le texte pourrait le laisser en interrogation, [”Ce discours, le seul a ne pas être applaudi..”] Claude Combrisson.
oui c’et bien Serge Dassault qui à été hué ce jour là