22 novembre 2024

Scandale du nouvel hôpital


L
orsque le projet de destruction des hôpitaux de Corbeil-Essonnes et d’Evry-Courcouronnes, décidé par le ministère de la santé de l’époque, a été connu, la population s’est mobilisée avec tracts et pétitions, mais en vain. Le but de cette opération était soi-disant de faire des économies sans toucher aux effectifs du personnel et sans diminuer la qualité des soins pour les patients.

Ces affirmations se sont révélées fausses.

En réalité, à quelques mois de l’ouverture du site unique, la démonstration est faite que ce partenariat public privé est un véritable gouffre financier pour la sécurité sociale au profit des intérêts privés. Au final, l’Etat sera locataire d’un bâtiment pour 42 millions d’euros par an pendant 30 ans.

Y aura-t-il une amélioration des soins pour les patients ?

En cinq ans, dans le sud de l’Essonne, des services hospitaliers et des établissements ont disparus. Ces objectifs de casse de l’hôpital public continuent avec Georges Clemenceau de Champcueil, la maternité et la chirurgie à Juvisy ou encore la fusion programmée des hôpitaux de Dourdan et d’Etampes. Les conséquences de ces actes seront d’augmenter le nombre de patients de l’hôpital Sud Francilien. Alors dans quelles conditions les patients pourront ils être accueillis dans ce nouvel hôpital qui verra en parallèle ses effectifs et son nombre de lits diminuer (120 personnes et 300 lits en moins). Sans parler des urgences, de la fermeture des blocs opératoires la nuit, et des attaques en direction des services de psychiatrie…

Les hôpitaux doivent revenir en gestion publique.

L’Essonne n’est pas un cas isolé. Le gouvernement démantèle peu à peu l’hôpital public. Il agit en isolant les établissements. Les uns après les autres ils subissent de violents dégraissages et finissent par s’opposer entre eux.

Une chose est claire, nous sommes face à une volonté d’étrangler les Services Publics afin de laisser la place au marché. L’hôpital public est garant de l’égalité de la population devant les soins, contrairement aux cliniques privées dont l’objectif est de faire des profits.

C‘est à une véritable régression de notre société à laquelle nous assistons, impuissants et indignés.

Pour nous, la santé n’est pas une marchandise

Pour la défendre, une forte mobilisation est nécessaire

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Participer a la grande manifestation nationale du samedi 2 avril

A 14h 30 place de la bastille

Comité de liaison Front de Gauche sud francilien :

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