3 mai 2024

Raquel Garrido sur france 24, pour parler de la révolte en Espagne

Raquel Garrido, Secrétaire National du parti de gauche, est l’ invitée de la quotidienne de France 24, ce soir à 19 heures, sur le thème de la révolte en Espagne, dans l’émission « Le débat », animée par Vanessa Burggraf.

Raquel, spécialiste des questions internationales pour le parti de gauche, saura, j’en suis sûr, comme à son habitude être très convaincante et précise. Je vous conseille donc si vous en avez la possibilité, de regarder cette émission, pour comprendre pourquoi l’Espagne comme d’autres pays aujourd’hui vivent ces révolutions citoyennes.

Deux textes sur le sujet : d’abord le communiqué de presse de Jean-Luc Mélenchon, puis   le manifeste du mouvement :

Communiqué de Presse de Jean Luc Mélenchon

Une bonne nouvelle espagnole

Le Feuilleton DSK continue certes, mais la vie des gens ordinaires que menace le FMI aussi.
Une bonne nouvelle vient d’Espagne. Sous le mot d’ordre « une vraie démocratie maintenant« . Le début d’une révolution citoyenne est engagée à Madrid, avec la manifestation et campement permanent de la jeunesse précaire. Ainsi le précariat entre sur la scène politique pour la première fois en Europe. Vivement la réplique en France.

« Le Manifeste du Mouvement « Démocratie réelle maintenant! »

Nous sommes des personnes normales et ordinaires. Nous sommes comme toi : des gens qui se lèvent tous les matins pour étudier, pour travailler ou pour chercher un boulot, des gens qui ont une famille et des amis. Des gens qui travaillent dur tous les jours pour vivre  et offrir un avenir meilleur à celles et ceux qui les entourent.

Parmi nous, certain-e-s se considèrent plus progressistes, d’autres plus conservateurs. Quelques un-e-s croyants, d’autres pas du tout. Quelques un-e-s ont des idéologies très définies, d’autres se considèrent apolitiques. Mais nous sommes tous très préoccupé-e-s et indigné-e-s par le panorama politique, économique et social autour de nous. Par la corruption des politiciens, des entrepreneurs, des banquiers,… Par le manque de défense des hommes et femmes de la rue

Cette situation nous fait du mal au quotidien, mais si nous nous unissons, nous pou­vons la renverser. Le moment est venu de nous mettre au travail, le moment de bâtir à nous tous une société meilleure. Dans ce but, nous soute­nons fermement les affirmations suivantes :

• L’égalité, le progrès, la solidarité, le libre accès à la culture, le développement écologique durable, le bien-être et le bonheur des personnes doivent absolument être les priorités de toute société avancée.
• des droits basiques devraient être garantis au sein de ces sociétés : le droit au logement, au travail, à la culture, à la santé, à l’éducation, à la participation, au libre développement personnel et le droit à la consommation des biens nécessaires pour une vie saine et heureuse.
• Le fonctionnement actuel de notre système économique et gouvernemental ne répond pas à ces priorités et il devient un obstacle pour le progrès de l’humanité.
• La démocratie part du peuple, par conséquent le gouvernement doit appartenir au peuple. Cependant, dans ce pays la plupart de la classe politique ne nous écoute même pas. Son rôle devrait être de porter nos voix aux institutions, en facilitant la participation politique des citoyens, grâce à des voies directes de démocratie et, en procurant aussi le plus de bienfaits possibles à la majorité de la société, et pas celle de s’enrichir et de prospérer à nos dépens, en suivant les ordres des pouvoirs économiques et en s’accrochant au pouvoir grâce à une dictature partidocratique menée par les sigles inamovibles du PPSOE (PP+PSOE NdT).
• La soif de pouvoir et son accumulation entre les mains de quelques-uns crée inégalités, crispations et injustices, ce qui mène à la violence que nous refusons. Le modèle économique en vigueur, obsolète et antinaturel, coince le système social dans une spirale, qui se consomme elle-même, enrichissant une minorité et abandonnant le reste dans la pauvreté. Jusqu’au malaise.
• La volonté et le but du système est l’accumulation d’argent, en le plaçant au-dessus de l’efficience et du bien-être de la société ; gaspillant nos ressources, détruisant la planète, générant du chômage et des consommateurs malheureux.
• Nous, citoyens, faisons partie de l’engrenage d’une machine destinée à enrichir cette minorité qui ne sait rien de nos besoins. Nous sommes anonymes, mais, sans nous, rien de cela n’existerait, car nous faisons bouger le monde.
• Si, en tant que société, nous apprenons à ne pas confier notre avenir à une rentabilité économique abstraite qui ne tourne jamais à notre avantage, nous pourrons éliminer les abus et les manques que nous endurons tous.

Nous avons besoin d’une révolution éthique. On a placé l’argent au-dessus de l’Etre Humain, alors que nous devons le mettre à notre service. Nous sommes des personnes, pas des produits du marché. Je ne suis pas que ce que j’achète, pourquoi je l’achète ou à qui je l’achète.

Pour toutes ces raisons, je suis indi­gné/e
Je crois que je peux tout chan­ger.
Je crois que je peux aider.
Je sais que, tous ensem­ble, on le peut.
Sors avec nous. C’est ton droit.

Traduit par le réseau de traducteurs du Parti de Gauche

 

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