Encore un incendie à Corbeil-Essonnes

J’ai appris ce matin qu’une nouvelle fois l’école Paul  Langevin à Corbeil-Essonnes avait subie un début d’incendie. Depuis plusieurs mois les incendies se multiplient dans la commune. Pourquoi ce climat ? Pourquoi incendier des biens publics et ainsi pénaliser les habitants ?

Un petit rappel : je commencerai en août  et j’espère ne rien oublier. Le centre de loisirs maternelle « La Source »  fut victime d’un incendie en août, en octobre en une semaine ce fut  deux classes de l’école Langevin et la médiathèque de Montconseil, puis suivie une tentative d’incendie à l’école Pauline Kergomard dans la même période. Plus récemment les anciens locaux de la Police muni­ci­pale qui abri­tent main­te­nant la Direc­tion de la jeu­nesse et des sports ont été eux aussi la cible des incendiaires, et ce matin l’école mais aussi la piscine  victime du vandalisme.

Ces actes s’ajoutent aux multiples jets de pierres sur les bus et sont surtout subis par les habitants. En effet les bus, par exemple, ne passent plus dans certains secteurs, les habitants n’ont donc plus le droit à  en bénéficier.

L’école et la médiathèque, je l’ai déjà dit, sont des lieux d’émancipation, ils  permettent à chacun d’apprendre pour comprendre et ainsi ne pas laisser ceux qui savent décider pour les autres. Priver les habitants de ces lieux même temporairement, c’est les affaiblirent face à ceux qui possèdent les clés de la connaissance et ainsi peuvent nous diriger, voire nous manipuler.

Autre préjudice, les finances : ce sont les habitants qui payent par leur impôts les financements publics donc ils sont privés des services et doivent payer.

Alors à ceux qui visiblement souhaitent s’en prendre à la puissance public par ces actes je souhaite rappeler que ceux qui localement sont aux affaires ne sont pas le plus pénalisé par ces destructions et donc qu’ils se trompent visiblement de cible.

Vous pénalisez la population de cette ville pas ces édiles qui pour certains n’habitent même pas la commune. La violence ne règle rien aux problèmes qui se posent aujourd’hui dans notre ville et dans notre pays.