29 avril 2024

Tous ensemble contre l’austérité en Europe

Une soirée conviviale et de débat

Vendredi 23 novembre à 20h

Salle de la papeterie – La Nacelle

(rue Jean Bouvet / centre commercial)

Avec des contributions de plusieurs invité-es :

Anastasia Politi  – Comédienne, représentante politique  – parlera de la dévastation sociale et des luttes politiques en Grèce
Maria Christina Semblano – représentante du « Bloc de gauche » -nous parlera des réalités et mouvements au Portugal
• Céline Meneses – représentante du « Parti de la Gauche Européenne » – dira comment se constitue une force politique
européenne proche des luttes sociales


• Christian Pilichowski – syndicaliste très engagé dans l’espace européen – interprétera la première grève et journée d’action
transfrontalière du 14 novembre
• Elisabeth Gauthier – responsable d’une fondation de gauche européenne – présentera des initiatives citoyennes (Alter Sommet) au niveau européen

Europe : Que se passe-t-il ? Que peut-on faire ? Europa : Was ist los ? Was können wir tun ? Europe : What’s going on? What can we do ? Europa : O que está acontecendo? O que podemosfazer ? Europa : ¿Qué está pasando? ¿Qué podemos hacer?
Avrupa: Neler oluyor? Ne yapabiliriz?

Il est encore difficile de réaliser où on en arrive dans plusieurs pays européens :

une personne sur quatre au chômage en Grèce ; plus de la moitié des jeunes au chômage en Espagne ; des groupes pharmaceutiques qui refusent de livrer les médicaments anti-cancer dans des hôpitaux en retard de paiement, des hôpitaux qui vous demandent de venir avec vos compresses et le bistouri à l’opération, des femmes dans des quartiers de Barcelone qui font à manger dehors une fois par jour pour que tous les enfants aient au moins un repas par jour, un maire en Andalousie qui ‘réquisitionne’ avec ses administrés de la nourriture dans un supermarché…

Voilà les conséquences concrètes de l’Austérité.

Le remède est pire que le mal. Et aujourd’hui, après des années de désastre, même le Fonds Monétaire International (FMI), affirme : cette méthode ne peut pas marcher ! En effet, pendant que la Grèce est étranglée, que ses dépenses publiques sont coupées, sa « dette », c’est à dire les sommes que les banques et financiers lui réclament, s’envolent !  La logique n’est pas seulement socialement insupportable, mais économiquement absurde !

Mais alors pourquoi continue-t-on ?

Face à ces drames, ces impasses, il y a de la résistance ! De la résistance visible, avec manifestations, grèves…et moins visibles, avec de la solidarité au quotidien. C’est aussi de cela dont nous voulons parler. Les syndicats dans plusieurs pays (Portugal, Espagne, Grèce, Malte,Chypre….) ont décidé une grève générale commune pour le 14 novembre, une première ! En France et ailleurs, des manifestations de solidarité s’organisent dans le cadre d’une journée d’action européenne à laquelle a appelé, également pour la première fois, la Confédération Européenne des Syndicats. Et sur le plan politique, on voit se construire des fronts politiques, comparables au Front de Gauche en France. Ainsi, en Grèce, Syriza  une alliance de gauche  est passé de 4,5% il y a trois ans à 27% aux élections de juin en rassemblant beaucoup de forces au sein de la société. Des gens s’engagent, s’organisent, se rassemblent pour exiger une autre logique.

Nous pouvons dépasser le sentiment d’impuissance qui bloque, la peur de se trouver isolés si on bouge : pour cela nous devons modifier les rapports de force partout en Europe, agir dans le même sens. Ce qui suppose de se connaître, d’échanger, d’apprendre des uns et des autres. Autant de raisons de venir nombreux à la rencontre publique et européenne le 23 novembre !

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