8 octobre 2024

L’hommage à Salvador Allende du Front de Gauche de Corbeil-Essonnes

  Hier soir nous nous sommes  retrouvé avenue Allende à Corbeil- Essonnes pour rendre hommage à    Salvador Allende.

Nous souhaitions entretenir sa mémoire en revenant sur cet épisode douloureux de l’histoire du Chili,  en rappelant le parcours de celui qui, il y  à 40 ans, tombait après avoir défendu le peuple et lancé de véritables changements dans son pays.

Mais pour nous cela ne se résume pas seulement à cela. En effet, si certains ont cru en abattant un homme, détruire ses idéaux, son combat et ses espoirs, ils se sont trompés.

Comme Salvador Allende le disait dans ses derniers mots, d’autres aujourd’hui ont repris son chemin pour rendre ce monde meilleur et placer l’humain au cœur de tous les projets. L’Amérique Latine nous le montre chaque jour, quand un peuple veut reprendre son destin en mains, il s’y attelle et réussit de grandes choses.

Hier, Aline Marti, 1er adjointe au maire ( R Combrisson) à l’époque du coup d’Etat, nous a remis en mémoire les événements et le parcours de l’ancien président du Chili. A travers son récit et le lien avec la période actuelle qu’elle a fait, les enjeux pour l’avenir nous ont parus encore plus forts.

Lors de notre petit hommage, nous avons écouté le dernier discours de Salvador Allende, discours prononcé sous les bombes de l’armée du Général Pinochet, et qui résonne si fortement encore aujourd’hui. Nous avons aussi écouté les Quilapayun, et pour certains d’entre nous, avons repris  avec eux leur chant  » EL Pueblo unido jamas sera vincido ». Vous pouvez vous aussi réécouter ce chant ci-dessous.


Quilapayun – El pueblo unido jamas sera vencido par jolysable

Michel Nouaille, maître de cérémonie pour l’occasion, nous a fait part de sa vision des événements de 1973 et de l’impact sur le monde actuel.

Nous avons eu la chance d’entendre aussi le témoignage de Martine Soavi, qui avait 14 ans à l’époque. Elle nous a raconté comment la jeune lycéeenne qu’elle était alors, avait vécu cette période et sa rencontre avec des exilés chiliens.

Personnellement, j’étais encore plus jeune, j’ai donc parlé de la façon dont je me suis intéressée à ces événements,  de l’importance dans la vie d’une enfant, du nom donné à une avenue par la municipalité, attisant son intérêt pour un sujet. J’ai aussi fait le lien avec ce qui se passe actuellement en Amérique latine espérant que bientôt dans de nombreux endroits dans le monde les peuples puisse retrouver leur souveraineté.

Pour terminer nous avons déposé des œillets à deux endroits de l’avenue. Ce fut vraiment un beau moment .

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