COMMUNIQUE DE PRESSE
*SUD FRANCILIEN : LE FRONT de GAUCHE SOUTIENT LA VOTATION CITOYENNE !
L’hôpital Sud Francilien devait être un modèle de modernité et de
technicité. Présenté comme le « pôle d’excellence hospitalier », le
Centre Hospitalier Sud-Francilien s’avère être le véritable cheval de
Troie de la privatisation de l’hôpital public.
Son ouverture prévue en janvier 2011 est sans cesse repoussée. Avec
outre les 8000 malfaçons, que le groupe Eiffage prétend vouloir se faire
payer 150 millions d’euros en sus sur les deniers publics, cet
établissement et sont entretien confiées au privé par bail emphytéotique
de 30 ans coûterait à la Collectivité 1, 2 milliards d’euros.
Selon les termes mêmes de la Chambre Régionale des comptes, « cette
opération financièrement aléatoire et contraignante… » conduit à un
véritable gâchis financier. Il est aujourd’hui un exemple des dérives
du Partenariat Public- Privé (PPP) ne répondant ni aux normes
hospitalières, ni à une prise en charge de qualité des patients. C’est
un véritable danger qui pèse aujourd’hui sur la santé publique du
territoire, qui affecte le développement du maillage sanitaire Essonnien.
Pour défendre le service public de santé, le Front de gauche soutient
et s’associe pleinement à l’initiative de l’association née de la lutte
sur l’hôpital sud Francilien, « Sauvons notre hôpital public »,
d’organiser du 8 au 11 décembre une votation citoyenne dans les
communes du territoire sanitaire concerné.
Nous soutenons qu’un service public de santé doit être pourvu
d’établissements 100 % publics et de personnels qualifiés sous statut
public. Nous exigeons la sortie du Partenariat Public-Privé et la
suppression du bail emphytéotique accordé au groupe Eiffage.
Ni les personnels, ni les usagers ne doivent payer la logique politique
à l’œuvre !
Pour le Front de gauche cette votation sera l’occasion de dire non à la
destruction organisée du système de santé et d’exiger que les hôpitaux
restent publics, en propriété et en gestion. Les besoins sanitaires,
sociaux, économiques et démocratiques des populations nécessitent une
implication citoyenne renforcée.
Enfin dans notre programme, L’Humain d’abord, nous revendiquons
l’abrogation de la loi « Bachelot » nous exigeons la révision à la
hausse des recettes inscrites dans la Loi de Finance de la Sécurité
Sociale, pour un système de santé fondé sur la solidarité permettant à
chacun d’être soigné selon ses besoins et non selon ses moyens.
Pierre LAURENT, secrétaire national du PCF, viendra soutenir cette
votation, sur le marché de Corbeil Essonnes à 11h avec les militants du
Front de Gauche.
Corbeil le 6 décembre 2011