par Demain, grande manifestation nationale, mais aussi manifestation locale. En effet, le matin une manifestation regroupant les employés communaux et des salariés du privé (Snecma, Hélio, Altis..) aura lieu dans les rues de Corbeil-Essonnes.
Petite parenthèse : la situation locale ne peut être séparée de la situation nationale, pourtant la crise financière actuelle ne peut être un justificatif à tout. Il est, par exemple, inconvenant et inadmissible, que le nouveau directeur général des services de la mairie, par délibération du conseil municipal, obtienne un régime indemnitaire extrêmement important alors qu’il réduit tous les services rendus à la population par la mairie, et demande aux employés de se serrer la ceinture.
Après cette parenthèse locale, revenons à la grève nationale de demain. Ne laissons pas cette lutte sans lendemain, il faut s’unir dans la lutte, oui, mais il faut la poursuivre dans les urnes. Il ne faut pas minimiser l’importance de l’élection européenne qui aura lieu le 7 juin prochain.
Il y a 4 ans le non au référendum sur le Traité constitutionnel européen l’emportait , nos élus n’ont pas respecté notre vote. Les votes des français, des néerlandais, et aujourd’hui des irlandais ont été bafoués.
80 % des lois votées en France sont des transcriptions de directives européennes, la marge de manoeuvre des gouvernements est de plus en plus réduite. Nous ne pouvons donc pas vivre comme si seule la situation française comptait. Nous unir et dire respectez notre non en votant massivement contre les listes qui soutiennent le traité de Lisbonne ( réplique du traité constitutionnel de 2005) est un moyen d’action.
C’est le système qui est responsable de la crise pas quelques magouilleurs, ceux-là ont juste profité de ce que le capitalisme leur permet de faire pour s’enrichir. Utilisons la seule chose que la démocratie nous offre vraiment répétons notre non, votons, et pas de n’importe quelle façon. Votons pour ceux qui en 2005 ont refusé ce traité capitaliste, pour ceux qui s’unissent pour cela.
Le Front de gauche réunit des partis (PC-PG), le courant unir groupe de militants du NPA préférant l’alliance à la désunion, mais aussi de nombreux citoyens désireux de s’exprimer et de ne pas laisser la victoire du 29 mai 2005 leur être volée.
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