Jean-Jacques Rousseau l’a dit il y a maintenant trois siècles (18e siècle) : « un citoyen est un être éminemment politique qui exprime non pas son intérêt individuel, mais l’intérêt général ».
Pour lui, c’est la citoyenneté qui permet à une personne d’être reconnue comme membre de la cité et lui donne le droit de participer à sa vie politique.
Une démarche citoyenne affiche de fait une volonté d’intégrer dans ses actes l’éthique, la citoyenneté repose d’ailleurs sur trois piliers fondamentaux : la civilité, le civisme et la solidarité.
La civilité est une attitude de respect, à l’égard des autres citoyens. Par elle, les individus se reconnaissent entre eux, au nom du respect de la dignité de la personne humaine, elle permet de mieux vivre ensemble.
Le civisme consiste, à titre individuel, à respecter et à faire respecter les lois et les règles en vigueur et à prendre conscience de ses devoirs envers la société. Le civisme est lié à un comportement du citoyen dans la vie publique. Il agit pour que l’intérêt général l’emporte sur les intérêts particuliers.
La solidarité place les citoyens comme membres du groupe lié par un projet commun et non comme des individus isolés. Elle prône un esprit d’ouverture aux autres appliquant ainsi le principe républicain de fraternité. Ces trois valeurs donnent à la citoyenneté tout son sens évitant ainsi qu’elle ne soit réduite au seul exercice du droit de vote.
En démocratie, la participation à la vie de la cité est garantie, outre par le vote, par une large liberté d’expression. Tout individu est libre d’exprimer sa pensée. Néanmoins, la liberté de l’auteur trouve sa limite dans le respect de la dignité d’autrui. Cela peut s’illustrer par exemple par le détournement des propos tenus par autrui qui sont un manque de respect vis-à-vis de l’auteur. Cette pratique condamnable est souvent exercée par des personnes faibles souhaitant nuire à d’autres personnes ou au groupe qu’elles représentent.
La citoyenneté inclut, donc, le courage d’émettre et d’assumer publiquement ses idées
Mais lorsqu’on administre d’une manière anonyme un blog ou un site internet, cela n’a rien à voir avec la citoyenneté et encore moins avec la politique qui reste une chose sérieuse. Pour cette personne, la politique devient un amusement, une série télé qu’on peut par ailleurs comparer à Mickey…
Quant à moi, je vous donne rendez-vous dans Corbeil-Essonnes où mon existence ne fait aucun doute.
Très bonne idée de parler de la citoyenneté et le lien que vous faites avec la liberté d’expression et le courage d’assumer publiquement ses idées.
à titre perso, je ne navigue jamais sur un site ou un blog anonyme…ils me font penser à ces gens qu’ont quelque chose à se reprocher!
il est vrai que c’est beaucoup plus intéressant de discuter avec des gens qui assume ce qu’ils font…PUBLIQUEMENT
on en a marre de ces anonymes qui ne font que salir la réputation des gens!
Je viens de lire sur un blog dont les auteurs signent Paul et Mickey donc restent anonymes un commentaire.
Dans ce dernier l’auteur nous dit qu’il votera pour celui qui conduira la liste d’union, mais soupçonne d’autres de ne pas vouloir faire de même. Dans tous groupes et à toutes les élections certains ne se reportent pas et ses propos m’ont semblé par cette attaque peu unitaires
Elise,
je comprends mieux le billet de Pascale Prigent maintenant…donc, il y a un blog anonyme qui s’appelle Mickey…Bravo Pascale! Bien rédigé et bien envoyé
bonjour,
je suis président d’une asso citoyenne en bretagne à QUEVEN près de lorient.demain le 3 mai aura lieu notre première fête citoyenne avec des stands d’asso citoyennes liées aux droits de l’homme,à la protection de l’enfance,aux personnes âgéeset à la vie sociale et culturelle.je voulais simplement vous dire que je paratge vos valeurs
et que je vous souhgaite bon vent.