Je viens au détour d’ internet de lire un article intitulé « Le Front de gauche part au combat » dans le journal Sud Ouest. Dans ce très intéressant article on nous parle des sénatoriales, et un extrait de cet article est la cause de ma petite note de ce matin.
Je vous livre ci dessous cet extrait :
« les candidats du Front de gauche pour les sénatoriales ont lancé leur campagne, à savoir les deux titulaires, Bernard Faucon-Lambert et Michel Ceruti, accompagnés de leurs deux suppléantes, Bernadette Jayles et Marie-Hélène Loiseau ».
Et oui, vous avez bien lu, les habitudes sont bien ancrées dans notre société.
Donc, après les cantonales ou l’on s’amusait à poser la question de l’appellation au féminin des conseillers généraux, dont la réponse était : remplaçante, nous pouvons aujourd’hui continuer avec les sénatoriales dans des départements ou le scrutin n’est pas un scrutin de liste paritaire.
Donc, dans le Lot et Garonne ont reproduit toujours ce cliché, l’homme est titulaire, la femme est suppléante. Faudra t’il continuer à légiféréer pour toutes les élections pour que cette situation change .
Si je prends la situation des conseils généraux, certains départements n’ont aucune femme parmi leurs élus dans ces instances. En Essonne, lors du renouvellement de 2008 il y avait 9 femmes, en 2010 on en comptait 10 car un titulaire est malheureusement décédé.
Aujourd’hui suite au renouvellement de mars, elles sont de nouveau 9, et ce, malgré la démission d’un des conseillers généraux. Donc sans ces deux incidents, un mort et une démission, elles seraient 7. Une jolie avancée, n’est ce pas ?
Alors, va-t- il falloir comme pour les législatives, adopter des lois plus strictes, parité parfaite chez les titulaires avec des amendes, ou même durcir ce texte pour que ces messieurs partagent le pouvoir. Visiblement oui, car rien n’avance sans cette obligation. Pourtant il serait bien plus intéressant que cette parité se fasse sans légiférer, que cela se fasse naturellement.