par Déclaration de Jean-Luc Mélenchon, suite à la conférence nationale du PCF, lors de laquelle 63,6 % des 800 délégués communistes ont approuvé la proposition de soutenir sa candidature pour le Front de Gauche à l’élection présidentielle.
conference de presse Jean-Luc Mélenchon 5 juin… par lepartidegauche
Une question primordiale se pose pour le simple militant communiste de base : comment peut-il voter pour un maastrichtien convaincu, jospiniste et fier de l’être, et qui plus est, a voté, au Parlement européen, en faveur de la guerre impérialiste occidentale contre le peuple libyen ?
Cette question se posera forcément lors du vote des adhérents du PCF du 16 au 18 juin.
« Une question primordiale se pose pour le simple militant communiste de base … » : Vous auriez du préciser « au simple militant communiste de base qui reste sur un jugement de faits qui se sont passés il y a déjà pas mal d’années… »
Si on vous écoute, je devrais juger le PC sur des faits négatifs qui se sont passé il y a longtemps…Mais heureusement le PC a évolué, et mon jugement aussi.
Dit sans animosité aucune…
Amicalement,
Pour maastricht, tout le monde dans la vie fait des choix, celui là a déjà été longuement expliqué, et il n’est pas le seul à l’avoir fait, et aujourd’hui à être sur une position différente. Donc, avec ce raisonnement, un électeur qui a voté un jour de cette façon doit le faire à vie. En 2005, le non aurait donc perdu car personne ne devait changer de voix, pourtant c’est par la crédibilité dans ce domaine de personne comme Jean-Luc Mélenchon, comme le dit Pierre Laurent, qu’une partie des électeurs a écouté le message que nous tentions de faire passer. Attention, des gens se reconnaissent dans cette évolution là aussi, et c’est sur le fait de faire évoluer les consciences que l’on peut faire avancer la volonté de changement.. Pour la Lybie, ce sont tous les députés européens du groupe qui ont voté ainsi, donc les députés européens communistes ont voté comme Jean-Luc Mélenchon, tous, JLM y compris, ont vu que malheureusement les actes ont dépassé largement un texte qui devait protéger le peuple et pas attaquer. Et c’est peut être parce qu’il a été comme d’autres au gouvernement Jospin qu’il a compris d’où venait les erreurs, les blocages et réfléchit aux solutions.