Depuis plus d’un an aujourd’hui, mon ami et camarade Franck Boissier est poursuivi en justice pour avoir illustrer son blog par une affiche correspondant à la campagne du collectif national « Contre les franchises médicales ».
Vous pouvez trouver sur son blog out l’historique de cette lutte et de ce que le photographe, auteur de la photo de l’affiche lui reproche. Oui c’est bien le photographe Philippe RUPCIC, qui attaque aujourd’hui mon ami pour avoir au travers de cette affiche utiliser la photo présente sur l’affiche qu’il avait vendu au PCF membre du collectif national « Contre les franchises médicales ».
Je ne vous en dirai pas plus n’étant pas la mieux placée, et vous conseille de lire le billet de Franck sur son blog à ce sujet, qui sera bien plus précis que moi.
Mais je tiens à lui témoigner de nouveau mon soutien dans cette affaire ou tous les blogueurs militants ne peuvent que se sentir sur la sellette et avoir peur de ce type de procédure, car la ligne est très fine et la maladresse possible.
Moi qui mets à disposition de nombreuses photos militantes dont je suis l’auteur, je ne comprends pas cette manière de procéder, n’aurait il pas été plus simple de demander à ceux qui ont posté cette image de la retirer, surtout lorsqu’il s’agit d’une affiche créée pour une campagne militante.
Bonjour,
Vous citez des noms. Y a-t-il eu condamnation en justice ?
Sinon, vous courez peut-être un risque grave (pour vous) en matière de dénigrement. A votre place, je prendrais un avis juridique avant de poster un tel article. Le militantisme et la libre expression sont moins forts que la propriété intellectuelle. Je ne porte aucun jugement de valeur, c’est juste un constat. si l’affaire est en justice, c’est qu’elle n’a plus rien à voir avec la politique!
Signé : un internaute de passage.
Bon week-end.
Je ne fais que relayer le message de mon camarade Franck que je soutiens dans cette affaire, comme beaucoup de nos camarades blogueurs.
La camaraderie rend-elle aveugle ?
Ou bien la politique donne-t-elle un faux sentiment d’impunité juridique ?
Parfois une belle photo non piratée vaut mieux qu’un long commentaire:
http://www.photo.fr/blog/1689-ACTU-L-UPP-lance-une-campagne-choc-2.html
Bonne réflexion.
Personnellement , j’utilise mes propres photos ou celles de camarades que je cite et qui m’y ont autorisé.
Je rappelle là que mon camarade n’était pas le seul, car cette photo pour laquelle il a été attaqué est sur l’affiche d’une campagne menée par un collectif dont nous étions membres.
Comme ce fut le cas dans de nombreuses campagnes, certains ont relayé cette photo. De plus
les sommes demandées sont exorbitantes, est il dans notre société humain de mettre de simple salarié sur la paille et pénaliser leur enfant, alors que la photo avait été payé par le commanditaire (le collectif auquel notre association PRS, à laquelle nous appartenions, était membre).
Pour info : le photographe vient d’obtenir un arrêt de la cour de la cassation en sa faveur, «inédit » (autrement dit, son action contribue à créer la jurisprudence dont bénéficieront ses confrères et consoeurs spoliés de leurs droits d’auteur sur le Net).
Cour de cassation, civile, Chambre civile 1, 16 mai 2012, 11-11.810, Inédit,rectifié par un arrêt du 26 septembre 2012.
Si ce que tu dis est vrai, la cour aurait décidé autrement, non ?
J’oubliais : source : http://www.legifrance.gouv.fr
Je connais l’affaire de Franck et des associations ou d’autres militants ont subi le même fait.
Mais je pense que les groupes organisés devront se rappeler de cela pour leurs affiches, les photos militantes c’est beaucoup moins d’ennuis et c’est plus économique.
oui mais dans ce cas leur photo sera moins percutante car c’est un métier…..
Le plus simple est de signer un contrat clair, dès le début. Et de ne pas s’imaginer que ce qui s’achète pas cher est diffusable sans limite (et réciproquement que si on paie le prix on est en droit de négocier une diffusion large).
Les photos de certains de nos camarades militants sont vraiment de qualité et parfois produisent plus d’émotions, alors perso je préfère celles de mes camarades.
Dans cette affaire si Franck n’a pas été le seul c’est que le collectif qui avait fait l’affiche pour laquelle avait été achetée la photo avait demandé qu’elle soit relayée.