C’est les vacances, chouette. Mais que vais je pouvoir faire de ces quelques jours de repos ? Partir à la montagne, ou au soleil pour se ressourcer, aller au cinéma … d’accord cela serait bien sympa, mais pour ce type de vacances il faut avoir les moyens et en ce moment les français se demandent bien de quoi l’avenir sera fait. Donc il va falloir occuper ce temps autrement.
Les candidats à la présidence de la république pour la plupart nous annoncent tous les jours plus d’austérité, alors que les prix eux n’arrêtent pas d’augmenter. Austérité et qui la subit cette austérité ? Toujours ceux qui chaque mois se demandent comment ils vont payer leurs factures, sans compter les prix en hausse de 2, 7% dans les grandes surfaces.
Alors en ce 29 février ce que l’Europe a choisi c’est de manifester contre cette austérité qui ne leur permet pas de vivre correctement. Ainsi dans les 27 pays européens, des manifestations ont eu lieu pour dire stop à la dictature des banques et des marchés financiers. A l’appel des syndicats dans de nombreuses villes les cortèges disaient non aux plans de rigueur imposés aux pays, non à ce chômage qui progresse toujours, non à la précarité vécue par de trop nombreuses personnes dont beaucoup de jeunes et de femmes.
Les députés, puis les sénateurs français ont voté le « mécanisme européen de stabilité » et ce avec l’abstention de la majorité des représentants socialistes de ces deux chambres. Ce vote qui condamne le peuple à encore plus d’austérité est une nouvelle fois un déni de démocratie, le peuple n’a pas été consulté alors qu’il est le principal concerné.
Cette politique n’est faite que pour favoriser le monde de la finance et enrichir encore les plus riches, elle est contraire à l’intérêt des peuples, ce n’est pas de cette Europe dont nous avons besoin, mais d’une Europe Sociale, d’une Europe démocratique, avec une politique qui établisse l’humain comme une priorité.
Alors comme activité pour les vacances mon choix était, fait dire stop, et aller avec mes camarades syndicalistes manifester dans les rues de Paris.