27 avril 2024

« Mais que se passe t’il à Corbeil-Essonnes »

« Mais que se passe t’il à Corbeil-Essonnes ?  »  C’est la question posée par un journaliste de Canal Plus à toute les personnes qu’il croisait hier soir sur le parvis de la mairie de Corbeil-Essonnes.

Il est vrai qu’hier soir la question était encore d’actualité. En effet les deux journalistes de Canal plus déjà chahutés lors de la commémoration du 8 mai étaient venus filmer le Conseil Municipal de Corbeil-Essonnes . C’était sans compter sur la volonté du Maire d’éviter toutes questions gênantes car la situation semble réellement l’embarrasser . 

Les deux journalistes qui préparent actuellement un reportage sur les affaires à Corbeil-Essonnes pour l’émission Dimanche+, se sont vu refuser l’accès à la Mairie et ont du se contenter de questionner les personnes présentes sur le parvis.

Avec mes collègues de l’opposition nous avons refusé de siéger dans ces conditions et avons soutenu les journalistes en restant sur les marches de la Mairie.

Les scènes auxquelles nous avons assistées étaient très choquantes , j’ai même entendu certains se rappeler de passages de l’histoire bien peu glorieux pour comparer les pratiques de ce « service d’ordre » . Certains parlaient de « milice » , d’autres citant  » Maréchal nous voilà »  en résumé, rien de bien réjouissant.

De nouveau notre ville s’illustre d’une bien triste façon , Monsieur le Maire vous ne devez en aucun cas trier les participants à un Conseil Municipal . La séance de ce dernier est publique , à ce titre tous les citoyens peuvent y assister , des jurisprudences ont par ailleurs confirmé la possibilité de filmer  les séances .

Alors, si vous ne vouliez pas de la presse, par crainte de trouble à l’ordre public , il fallait faire le conseil à Huis Clos. Monsieur le Maire, tous les citoyens sont égaux devant la loi et devant leur droit d’assister à une séance de Conseil Municipal. Supposer que ces messieurs auraient causé des troubles, mais où va t’on ? La loi ne se base pas sur la supposition mais sur les faits.

Ce que nous retiendrons d’hier soir est qu’une nouvelle fois la République a été bafouée dans notre ville et que la démocratie a de nouveau subi un revers plus que dommageable.

 

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