2 mai 2024

Retraites : Je veux pas mourir au boulot !

Nous avons le regret de vous annoncer la mort de la retraite à 60 ans , qui malheureusement laisse présager celle du système de retraite par répartition.

En effet, hier soir le Premier ministre Jean-Marc Ayrault est venu nous dévoiler sa réforme pour les retraites.  Bon, pas vraiment de surprise, on s’attendait un peu à ce qu’il nous a divulgué .

Cette annonce j’ai du mal à la digérer. Quant en calculant sa propre situation on se dit, s’il n’y a pas quelqu’un qui en rajoute dans les années qui me sépare de ma retraite, je partirais environ à 65 ans, on ne se réjouit pas, loin de là. Je dis environ, car pour un calcul complet il va falloir un peu de temps. En effet, dans les mesures prévues certaines sont à détailler pour comprendre sur quels points chacun est concerné .

Donc, monsieur Ayrault, continuant de taper sur la population de notre pays, essaye de nous faire croire que les salariés ne seront pas les seuls à payer la note. Selon Lui, les patrons mettront la main au portefeuille. Seulement, comme les patrons ont bénéficié de cadeaux fiscaux ( 20 milliards d’euros quand même), ils sont loin d’être à plaindre, ils sont plutôt gagnants depuis l’arrivée de ce gouvernement.

J’ai relevé que le gouvernement avait pris conscience de la situation catastrophique des femmes, mais les réponses ne sont pas à la hauteur du problème. Les femmes sont, dès le départ, perdantes puisque moins bien rémunérées. Alors les 50 heures de moins pour comptabiliser un trimestre quand on travaille à temps partiel ne règlent pas ce souci. Bien sûr, cela permettra à beaucoup d’avoir plus tôt leurs nombres de trimestres, mais, vu le niveau de leur retraite elles continueront de travailler pour avoir de quoi survivre.

Une réforme qui ne règle rien, où l’ont désigne la démographie comme la cause de tous les maux, alors que c’est le plein emploi qui peut permettre d’avoir un système de retraite viable et solide. Arrêtons de céder au patronat, partageons les richesses, mettons fin aux situations précaires. Que chacun est un travail et les acquis sociaux issus du Conseil National de la résistance pourront continuer de protéger la population de notre pays.

Si ce gouvernement n’est pas capable de faire mieux que le précédent, qu’il s’en aille et qu’il laisse la place à ceux qui veulent vraiment changer la donne et renverser le système.

J’ai là une petite pensée pour tous ceux qui devront travailler encore plus longtemps et qui en calculant leur âge de départ en retraite ne peuvent que déprimer. Les plus jeunes qui doivent attendre, souvent longtemps, avant de signer leur premier CDI,  les précaires…, tous ceux qui en découvrant la réforme Ayrault ont peut être eu envie de pleurer ou de hurler. A tous je dis, tous dans la rue, la bataille est à mener, rendez vous donc le 10 septembre pour faire entendre notre colère. Nous sommes en résistance face à un gouvernement qui reste sourd face à nos souffrances, restons debout, affrontons le.

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